Les actus

Décès de Christian Van Cauwenberghe

C'est avec une grande tristesse que le G.H.M. a appris la disparition de notre camarade Christian Van Cauwenberghe, rentré au Groupe en 1962. Il effectua la plupart de ses grandes courses dans les années 50, mais avait gardé toute sa vie une passion forte pour la montagne. Le G.H.M. présente toutes ses condoléances à sa famille.

Sa fille Sabine nous a aimablement transmis un texte sur son père :


Christian Van Cauwenberghe aimait les rivières et les montagnes.

Il est décédé le 25 Octobre à l'âge de 90 ans.

Il était membre du GHM depuis 1962, mais c'est surtout dans les années 50 que sa pratique est intense et notoire. Il réside à Paris, grimpe les week-ends à Fontainebleau avec la bande des bleausards, parfois au Saussois, et comme beaucoup d'entre eux fonce à Chamonix, dès que possible.

Victime d'un accident notoire au Nant-Blanc (à l'Aiguille Verte, près de Chamonix) en 1954, beaucoup relayé dans la presse (l'une des dernières cordées de secours à pied, menée par Gilbert Chappaz ), sa pratique allait bien au-delà de ce malheureux accident, dont tout le monde est sorti indemne.

Toute sa vie, bien que menant une carrière professionnelle accaparante, il a chéri la montagne et ses valeurs, que ce soit en alpinisme engagé dans ses jeunes années, ou plus tard dans diverses sorties plus humbles. Il a initié nombre de ses amis, toujours avec le plus grand respect pour la montagne, la passion des itinéraires et l'amour de l'effort.

A partir de la fin des années 60, sa pratique du canoë kayak l'ayant amené sur la Haute Isère (notamment pour les championnats du Monde de Bourg Saint Maurice en 1969, où il encadre les descendeurs qui seront multi-médaillés), il parcourt la Haute-Tarentaise en tous sens. Je pense que peu de gens ont connu et aimé cette vallée et ses confins aussi bien que lui à cette époque.

J'ajouterais qu'il parlait peu, ce qui rend la reconstitution de son parcours montagnard difficile !

Enfin, pour citer Lionel Terray, qu'il admirait profondément, « aucune pierre, aucun sérac, aucune crevasse » n'ont jamais arrêté brutalement sa course, il est parti paisiblement, après de longues années de maladies. Il aimait les montagnes et les rivières.




Actu proposée par Yves SAVOYE-PEYSSON

Mise en ligne le dimanche 01 novembre 2020 à 12:02:53

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