La Tribune du G.H.M.

Performances

À la mémoire des pionniers de l'alpinisme des années trente.

Vous vous rappelez le miroir de la reine dans Blanche-Neige ? Ce miroir magique ! Si la reine pratiquait l'alpinisme elle lui demanderait : « Miroir, mon gentil miroir, dans quel pays se trouvent les alpinistes les plus performants ? Mais le miroir tout-puissant ne répondit pas...

Après cette métaphore je rentre dans le vif du sujet : peut-on parler de la supériorité d'une nation en matière de l'alpinisme ? Certainement pas !

Déjà avant la seconde guerre certains alpinistes français, et pas des moindres, évoquèrent ce sujet, impressionnés, sans doute, par les deux réussites germano-italiennes de l'époque avec les ascensions des versants nord-ouest de l'Eiger et nord des Grandes Jorasses. En même temps ils s'interrogèrent sur la condition de l'alpinisme français.

Rainer Rettner, historien allemand d'alpinisme et spécialiste de l'Eiger s'exprime : « Les trois grandes faces nord (Cervin, Grandes Jorasses et l'Eiger) ont toutes été inaugurées par les alpinistes munichois. Étaient-ils les meilleurs ? Je ne le pense pas. Ils étaient pratiquement tous au chômage, alors ils ont eu beaucoup de temps pour grimper et n'avaient rien à perdre. De plus, il existait une grande rivalité entre les alpinistes allemands et chaque cordée voulait être la première à conquérir ces trois faces nord quoi qu'il arrive. Mais les grimpeurs français et italiens étaient sûrement, au moins, au même niveau. »

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Article proposé par Piotr PACKOWSKI
Mis en ligne le dimanche 23 mars 2025 à 16:41:29

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